Les supports d’investissement les plus répandus en France portent des acronymes quelque peu barbares. On parle d’OPCVM (Organisme de Placement Collectifs), de SICAV (Société d’investissement à capital variable) en encore de FCP (Fonds Commun de Placement). Autant de noms pour désigner un fonds d’investissement. Une équipe de gestion – plus ou moins professionnelle – gère le portefeuille de titres qui composent ces fonds. Vous avez alors la possibilité d’acheter des parts du fonds, ce qui vous permet d’investir indirectement dans l’ensemble des titres du portefeuille.
Ces fonds sont gérés de manière dite active, ceux sont les équipes qui passent les ordres d’achat et de vente des titres. C’est pourquoi, les frais qu’ils prélèvent sont élevés : 1,7% en moyenne. Or cela n’est pas forcément le choix le plus efficient.
Les fonds indiciels (ou ETF) ont été créés pour contourner ce problème. Comme un fonds traditionnel, un ETF est un panier de titres financiers. Cependant, sa gestion est automatisée et son objectif est de capter la performance du marché. Pour cela, le fonds va tout simplement acheter l’ensemble des actions (ou des obligations) d’un indice boursier. Par exemple, un “ETF CAC 40” va être composé des 40 entreprises de l’indice. La performance de l’ETF sera donc très fidèle à celle de son indice de référence, raison pour laquelle ils sont aussi appelés “trackers” car ils “trackent”, ils répliquent leur indice de référence.
Les ETF présentent trois gros avantages :
Finalement les ETF présentent tous les avantages de l’investissement passif. Un ETF n’a pas d’équipe de gérants, mais il permet de capter l’intelligence collective de tous les gérants de la place engrangeant ainsi le plus souvent de meilleures performances que la gestion active et à moindre cout.